Gestion de nos déchets
Quand les montpeyrousiens s’intéressent au devenir de leurs déchets…
Le samedi 25 mars dernier, une douzaine de montpeyrousiens et montpeyrousiennes ont participé à la visite organisée par Pauline Curtan, élue référente déchets de Montpeyroux, en partenariat avec le Syndicat Centre Hérault en charge des déchetteries du territoire – dont celle de Montpeyroux- et de la gestion des déchets émis par les habitants de la commune.
Après une demi-heure de car affrété par la mairie, les participants ont été accueillis au siège du Syndicat Centre Hérault à Aspiran, par Magali ARINO, animatrice Prévention et Economie circulaire du Syndicat Centre Hérault. Un moment d’échange autour d’une présentation réalisée par Magali a pu avoir lieu sur l’engagement et le niveau de compréhension des participants autour de la thématique des déchets et de leurs gestions.
Le groupe a ensuite pu visiter la plateforme de compostage collectif, sur le site d’Aspiran, découvrant pour certains les problématiques liées aux erreurs de tri dans le bac vert. L’une des participantes a d’ailleurs réagi : « Honnêtement, je suis hyper investie dans le tri et la réduction de mes déchets, et je ne savais pas du tout que les végétaux ne devaient pas aller dans le bac vert ! Je n’avais pas conscience des impacts dans la gestion derrière au niveau du compostage sur la plateforme. Je ne le ferai plus, j’irai à la déchetterie ! »
En effet, déposés en déchèterie les déchets végétaux seront acheminés, broyés et compostés sur la plateforme de compostage. S’ils sont déposés dans les bacs verts, ces mêmes végétaux, ainsi mélangé a un flux non broyé, n’auront pas le temps d’être intégralement décomposés et seront donc exclus en fin de processus.
Le groupe de montpeyrousiens et montpeyrousiennes ont ensuite été véhiculés par car jusqu’à Soumont, sur le site d’enfouissement des déchets résiduels. Premier constat fait par les participants « C’est fou les erreurs de tri, on le voit d’ici la quantité de plastique encore présente… » Magali ARINO, a ensuite montré les équipements liés à la sécurisation du site, et à la gestion de la pollution pour protéger l’environnement. L’accent a notamment été mis sur les déchets de cuisine dont la fermentation cause les nuisances qu’il faut traiter sur le site et qui coûtent cher. 60kg par an et par personne de déchets de cuisine sont malheureusement toujours présents dans les bac gris, alors que les habitants disposent de bac vert ou composteurs mis a leur disposition par la collectivité depuis 20 ans ! Une participante a réagi à ce sujet « Oui, mais moi j’ai un composteur individuel, du coup je n’ai pas de bac vert à la maison. Comme je ne peux pas tout mettre dans mon composteur individuel, parfois je mets des restes de viande dans le bac gris. » A cela, Magali a rappelé à toutes et tous « correctement intégrés, n’importe quel aliment peut être géré par le processus de compostage en composteur individuel. Viandes et agrumes ne sont pas à exclure de notre geste de tri. Que ce soit par le biais du bac vert ou du composteur, l’idée principale est de ne plus mettre de déchets organiques à l’enfouissement. Il faut limiter les apports sur l’ISDND, trier et valoriser autant que possible nos déchets organiques afin de nourrir nos sol et nos déchets recyclables afin de renvoyer les matières dans le circuit de production.»
Tout au long des visites, les participants ont également pu échanger librement sur des aspects qui les touchaient personnellement avec Magali comme par exemple la mise en place du badge au niveau des déchetteries, la quantité d’emballages à apporter à la colonne de tri, les bacs individuels mis à disposition des particuliers, etc.
Après leur retour à Montpeyroux, tous les participants ont remercié la mairie pour cette visite, qui a apporté de nombreuses réponses et de transparence sur la gestion de nos déchets. L’un des participants l’a dit « J’ai vécu longtemps à l’étranger et là-bas, il n’y avait aucune gestion des déchets. Ils étaient stockés dans des décharges à ciel ouvert, n’importe où. Là, j’ai été rassuré par ce que j’ai vu. Nous avons pu voir qu’il y avait une prise en compte et une gestion de la pollution que nous générons. Nous avons vu l’engagement du Syndicat Centre Hérault pour limiter notre impact. C’est rassurant. »